Branche phare de l’ostéopathie, l’ostéopathie structurelle fait la part belle aux articulations, aux os et aux muscles du corps humain. L’ostéopathie structurelle représente une part essentielle de cette discipline. Les autres parts sont constituées par l’ostéopathie viscérale et l’ostéopathie crânienne.

L’objectif de l’ostéopathie structurelle

Avec l’ostéopathie structurelle, on peut traiter la tendinite, la pubalgie, le lumbago, le torticolis, entre autres. L’ostéopathie structurelle inclut les thrusts. Les thrusts sont caractérisés par des manipulations de type HVBA ou Haute Vélocité Basse Amplitude. Ce sont des manipulations très vives de haute vélocité effectuées à contre distance ou à basse amplitude.

La mise en pratique des thrusts

Dans la pratique, l’ostéopathe œuvre en douceur au niveau de l’articulation à manipuler en optimisant l’amplitude. Lorsque l’articulation est suffisamment prête, elle atteint la barrière motrice et le praticien fait un thrust qui réveille le système nerveux. Surpris, le système nerveux va réagir via une action réflexe. Ainsi, l’articulation retrouve de la mobilité pour une libération de toute la zone concernée. Bien exécutée, l’action est quasiment indolore.

A propos des techniques en énergie musculaire

Les thrusts ne sont praticables chez tous les sujets du thérapeute. Face à une population plus fragile comme les personnes âgées, l’ostéopathe fait appel aux techniques d’énergie musculaire qu’on nomme aussi techniques de Mitchell. En fait, le procédé repose sur l’énergie musculaire du patient pour disposer d’une correction tout en douceur.

Dans ce cas, les muscles sont connectés avec les multiples segments osseux pour autoriser la mobilité du corps, via les articulations. De plus, on peut recourir à cette technique pour la correction des structures qui perdent de leur mobilité. Avec une force bien répartie par petites doses, le praticien peut œuvrer pour la libération des articulations sérieusement bloquées. Cette catégorie de technique liée à l’énergie musculaire est particulièrement accessible pour les ostéopathes. Ces derniers maîtrisent bien les multiples facettes de l’anatomie.

En effet, le thérapeute demande au patient d’effectuer une contraction douce contre une résistance effective. Pour sa part, l’ostéopathe oppose un contre-appui avec la main. Il travaille sur un axe spécifique selon le type de l’articulation en cours de correction. Une partie des techniques sont exécutées en position assise. Une autre partie est pratiquée en position debout. On peut être sur le côté, sur le ventre ou sur le dos. Pour les articulations costales, la respiration est largement sollicitée.

Le cas de l’ostéopathie fonctionnelle

Pour soigner les lésions ostéopathiques, on peut également appliquer les techniques fasciales ou myofasciales plus raffinées. Elles se basent sur les fasciales qu’on nomme aussi aponévroses. Il s’agit des enveloppes musculaires qui autorisent le glissement des muscles entre eux. Cela permet de bannir les frictions avec la présence des fines membranes. Par ce biais, l’ostéopathe peut œuvrer sur l’ensemble des articulations et des muscles. Cette technique se nomme l’ostéopathie fonctionnelle.

La sensibilité manuelle de l’ostéopathe permet de faire travailler les articulations et les muscles liés. Il s’agit dans ce cas d’ostéopathie dite fonctionnelle. Comme les fasciae sont entrecroisés de la tête jusqu’aux pieds, l’ostéopathe expérimenté peut travailler sur toutes les zones du corps afin d’atteindre la zone qui l’intéresse.

Les ostéopathes face aux techniques disponibles

Dans les écoles d’ostéopathie, l’encadrement est essentiel et les apprenants effectuent plusieurs tests avant de passer à la manipulation. C’est surtout le cas pour tout ce qui concerne le cou au niveau cervical afin de proscrire les risques.

Pour les thrusts en particulier, ils ne sont pas utilisés pour les nourrissons, les personnes âgées, les patients atteints d’ostéoporose. On assiste parfois à des thérapeutes qui pratiquent exclusivement des thrusts. En règle générale, la plupart des praticiens effectuent des thrusts suivant les attentes des patients.