Les personnes âgées sont plus exposées à de nombreux troubles comme celui des jambes sans repos. Ce trouble chronique se manifeste par un besoin de bouger constamment les membres inférieurs. Il a souvent des conséquences néfastes sur la qualité du sommeil de la personne qui en souffre. Ce qui risque d’induire d’autres pathologies à plus long terme. Quelques solutions permettent toutefois de soulager les jambes sans repos, en voici certaines.

Tout savoir sur les jambes sans repos 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, découvrons d’abord ce qu’est le syndrome des jambes sans repos. Également connu sous l’appellation de « la maladie de Willis-Ekbom », il s’agit d’une maladie qui pousse les concernés à mouvoir leurs jambes de façon incontrôlée. Les jambes sans repos entraînent souvent des sensations désagréables au repos. Ces sensations se concrétisent généralement par :

  • des picotements,
  • des fourmillements,
  • des tiraillements,
  • une impression de décharge électrique et tant d’autres douleurs localisées au niveau de la jambe.

Ce trouble se calme lorsque vous dormez sur des équipements de qualité comme un sommier tête de lit confortable avec des linges de lit doux et agréables ainsi qu’un matelas haut de gamme.

La maladie de Willis-Ekbom est une maladie neurologique qui touche près de 3% de la population, dont la plupart sont des femmes adultes et âgées. Les quadragénaires sont plus sujets à cette maladie. Ce trouble chronique est susceptible de se manifester à tout moment de la journée et de la soirée. Cependant, il survient seulement quand la personne est au repos (couché ou assis). Cette pathologie fait partie des maladies chroniques évolutives, mais qui peut très bien être atténuée.

Les causes des jambes sans repos

Comme évoqué un peu plus haut, la maladie de Willis-Ekbom touche, dans la majorité des cas, les femmes adultes. Ceci est certainement dû aux changements hormonaux que les femmes vivent au cours de leur grossesse. Cette situation favorise en effet l’apparition de la maladie. Certaines femmes en font même l’expérience tout au long de leur grossesse, mais, exceptionnellement, la maladie disparaît souvent après l’accouchement.

Le déséquilibre localisé sur les neurones dopaminergiques est également soupçonné d’être à l’origine de la maladie. Les personnes ayant un problème au niveau de cette substance qui contrôle les mouvements musculaires sont en effet plus exposées au syndrome des jambes sans repos.

Présents dans les chromosomes des parents, les gènes qui provoquent la maladie de Willis-Ekbom peuvent être transmis chez leurs enfants ou petits-enfants. De ce fait, l’on peut dire que cette maladie a aussi une cause génétique ou héréditaire. Dans ce cas, elle peut apparaître avant même que la personne souffle ses 40 bougies.

Comment traiter les jambes sans repos ?

En tant que maladie chronique évolutive, les jambes sans repos ne guérissent malheureusement pas. Mais en adoptant un sommier tête de lit et des équipements de literie adaptés, vous pouvez voir les symptômes s’atténuer. Si vous souffrez de cette pathologie, il est également conseillé de mettre en place une bonne hygiène du sommeil. À ce titre, pensez à maintenir un horaire de coucher régulier. Faites des exercices physiques doux et modérés. Et surtout, ne consommez pas des substances comme l’alcool, le café et le tabac. Certaines personnes qui adoptent les bonnes habitudes peuvent même oublier les malaises dus à la maladie pendant une longue période. Aussi, ne prenez pas de médicaments sans l’avis de votre médecin. La plupart d’entre eux peuvent favoriser les symptômes de la maladie.

Comme tous les cas des maladies chroniques évolutives, les inconforts dus à cette maladie peuvent s’aggraver. L’ampleur des douleurs et de la durée ainsi que l’insomnie augmentent. La personne connaît de plus en plus un manque de bien-être. Lorsque la maladie atteint ce stade, les traitements pharmacologiques entrent en scène. La majorité des médecins prescrivent en ce sens :

  • des benzodiazépines hypnotiques afin de calmer les troubles du sommeil,
  • des anti-inflammatoires ou antalgiques pour atténuer les douleurs,
  • des agonistes dopaminergiques pour limiter les mouvements.